Wednesday, November 25, 2009

Reading recommendation

I recommend very highly this Robert Goodin essay on the state and history of political science as a discipline via), from a new supplemetary volume to the Oxford Handbooks in Political Science.

While political theory is the least integrated field with the rest of the discipline (read the chapter for explanation of the measure), I'm struck by Table A1.4, the integrators of the discipline. John Rawls appears in the top category (the only person in that group who was never a member of a political science department). The next rank includes Barry, Elster, Hardin, Shapiro, and Przeworski; the next, Goodin, Habermas, and Sen. Walzer, Taylor, Mansbridge, Berlin, Lukes, Holmes, Adorno, Ackerman, Bordieu, Held, Sunstein... The theorists on the list are, I think, generationally set apart from the others on the list, overall. There are reasons for this, though I'd still wish it were otherwise. But theorists (and part-theorists, which is part of the point) are hardly so absent from the list as the most persecuted-feeling among my colleagues might have predicted.

Anyway: go read the whole thing! (Those charts at the back seem to me like a plausible resource for comps prep, for those who are into that kind of thing....)
Onto the reading list

A new article by my colleague Hasana Sharp:

"The Impersonal Is Political: Spinoza and a Feminist Politics of Imperceptibility", 24(4) Hypatia: A Journal of Feminist Philosophy 84-103 (2009).

Abstract:

This essay examines Elizabeth Grosz's provocative claim that feminist and anti-racist theorists should reject a politics of recognition in favor of "a politics of imperceptibility." She criticizes any humanist politics centered upon a dialectic between self and other. I turn to Spinoza to develop and explore her alternative proposal. I claim that Spinoza offers resources for her promising politics of corporeality, proximity, power, and connection that includes all of nature, which feminists should explore.

Tuesday, November 24, 2009

Tomorrow: Christopher Hamel, "L'esprit républicain: droits naturels et vertu civique dans la pensée d'Algernon Sidney"

Wednesday November 25 2-4 pm
UQAM Room W-5303

Christopher Hamel (Université de Rouen)
"L'esprit républicain: droits naturels et vertu civique dans la pensée d'Algernon Sidney"

Résumé:

L'objectif de cette conférence sera de donner, à partir de l'exemple d'Alergnon Sidney (1622-1683) un aperçu des raisons pour lesquelles on peut soutenir, contre une interprétation largement répandue dans l'histoire des idées, que le langage du droit naturel et celui de la vertu civique ne sont aucunement incompatibles, mais s'articulent au contraire de manière parfaitement cohérente chez cet auteur incontestablement républicain.
L'esprit républicain est l'expression qu'utilise Sidney lui-même pour décrire ce que son adversaire, Robert Filmer, veut détruire dans son ouvrage Patriarcha. Si les principes de Filmer détruisent l'esprit républicain, prétend Sidney, c'est à la fois parce qu'ils violent le principe de liberté dans lequel tout individu est né, et parce qu'ils rendent impossible la vertu des citoyens, nécessaire au maintien de la liberté.
Plus précisément, il est possible de montrer que Sidney conceptualise les notions de droits et de vertu d'une manière telle que loin d'être en tension, elles apparaissent au contraire comme complémentaires : chez Sidney, le droit individuel n'est pas un simple désir de sûreté juridicisé, mais un droit moral à vivre émancipé de toute domination; et la vertu n'est pas la finalité première de la cité, mais le soutien nécessaire des lois qui protègent la liberté.

La conséquence principale de cette hypothèse est double: d'une part, elle permet de montrer, par le biais de la reconstruction rationnelle de la pensée politique et morale de Sidney, que le concept de droits individuels n'est pas un concept exclusivement libéral, puisqu'au moment même où Locke, le père fondateur du libéralisme des droits, écrit ses Traités sur le gouvernement civil, un républicain tel que Sidney inscrit au coeur de sa pensée républicaine l'idée que l'individu est naturelle doté d'un droit naturel inaliénable à la liberté. D'autre part, elle ouvre la voie à une relecture d'un certain nombre d'auteurs du XVIIIe siècle, tant Italiens (Genovesi, Alfieri, Filangieri) que Français (Mably, Diderot) ou Anglais (Price, Priestley, Burgh) qui utilisent conjointement les deux langages de la vertu et des droits. En ce sens, ce travail sur les républicains anglais du XVIIe siècle débouche sur l'hypothèse plus large de l'existence d'une tradition républicaine moderne que l'on pourrait appeler le républicanisme des droits.

Monday, November 23, 2009

The un-abolition of feudalism

Via Tyler Cowen, jobs in an Italian bank being made (conditionally) hereditary.
G.A. Cohen in Memoriam: A Critical Celebration of His Life and Work


This Friday, 27 November 2009, 10am - 4pm
McGill University, Old McGill Room, Faculty Club

[Schedule updated as per Will Roberts' comment below]

10 h - 11 h 30

* Joseph Carens, Toronto
Motivation and Equality in Cohen

* Jurgen De Wispelaere, CRÉUM
Cohen in the Real World ? Equality, Justice and Social Institutions

- 11 h 45 - 13 h 15

* Pablo Gilabert, Concordia
Cohen on Socialism, Equality, and Community

* Jacob T. Levy, McGill
Cohen on the Tasks of Political Philosophy

- 14 h 30 - 16 h

* William Clare Roberts, McGill
Analysis Terminated ? Towards a Post-Analytical Marxism

* Daniel Weinstock, CRÉUM
Cohen and Cohen on Jokes